Ami ou ennemi ? (PV Kefur et Marianne)

La forêt était devenue un endroit très dangereux ses temps-ci. Les chasseurs avaient entendus des rumeurs du massacre du village de Sainte-Marie. Même si elle n’était pas responsable pour le massacre, elle était, très probablement, le suspect recherché. Un jour, elle mangeait tranquillement dans sa hutte lorsqu’elle entendit à quelques kilomètres d’elle, un groupe d’hommes qui sillonnaient à travers la végétation luxuriante de la forêt. Une vague de panique s’empara d’elle aussitôt. Des hommes ordinaires ne s’aventuraient jamais dans le creux de la forêt, car cette région était très difficile d’accès. Elle était composée d’une végétation folle, un relief ardu et des animaux sauvages…rien de très accueillant. Marianne huma l’air et sentit qu’ils portaient l’odeur du sang…et du métal. Marianne utilisa toute sa concentration afin d’essayer d’entendre leurs paroles avec ses grandes oreilles. Elle était incapable d’entendre leur conversation, uniquement leurs pas rapides et sans la moindre hésitation. Un frisson parcourue son dos lorsqu’elle s’imagina les horreurs qui l’entendaient à la merci des chasseurs.

Des armes et du sang…et cette confiance…ils viennent pour moi.

Marianne regarda tristement autour d’elle. Durant ses dernières décennies, elle fut abritée, protégée et nourrit par la forêt. La jeune paysanne, maintenant rôdeuse, s’est rapidement acclimaté à la nature autour d’elle. La forêt lui avait montré autant ses beautés que ses dangers. Le ruissellement de l’eau, la sérénité des arbres centenaires, l’éclat des fleurs et le dynamisme de la faune…tout allait lui manquer. Une larme coula au long de sa joue, mais elle l’essuya aussitôt. Sans attendre une seconde de plus, Marianne rentra dans sa hutte, prit le nécessaire qu’elle rangea dans une couverte, puis enveloppa autour de son dos. Marianne enfila sa capuche grise qui cachait ses oreilles ainsi que sa jupe ample verte qui lui arrivait au-dessus des chevilles, cachant sa queue touffue. Elle sortit rapidement de sa maison, prit un bâton de son foyer et brûla tout autour d’elle, effaçant la moindre trace ou odeur d’elle. Marianne s’est enfuie sans jamais se retourner cette journée là.

Sans savoir comment, Marianne s’est retrouvée sur le Mont Tyrami. Si ce n’était des circonstances, Marianne n’aurait jamais quitté le confort de sa forêt. Elle retourna un jour peut-être, à la fraîcheur de la forêt, mais pour l’instant, elle trouvera une grotte pour habiter. L’air était chaud et sec accompagné de l’effluve du souffre. La jeune rôdeuse, toujours prudente, savait qu’elle était sur des terres inconnues et donc, dangereux. Doucement, ses pieds effleurèrent le sol chaud et rocheux comme si elle caressait le volcan qui grondait sous ses pieds en échange de protection et de subtilité. Parmi l’effluve du souffre, une autre odeur s’y mélangea. Une odeur malsaine de sang et d’ancienneté. Était-ce un démon? Inquiète, elle se camoufla parmi les rochers, espérant que l’odeur, mais aussi son propriétaire passerait son chemin sans la remarquer. Marianne se maudissait intérieurement d’être venu ici, inconsciente du danger. Elle continua sur sa lancée et maudissait Croc, les villageois de son ancien village et les chasseurs qui lui ont forcé à quitter la forêt. Malgré les émotions qui bouillonnaient en elle, son corps était impassible. Soudainement, elle entendit la voix de l’odeur.

Quel idiot! Comme si je ferai confiance dans la parole de quelqu’un qui n’hésiterais pas à me tuer! Si je sors, il me tue… Si je reste cachée et il me trouve, je meurs. Aurais-je la chance de rester cachée et qu’il ne me retrouve pas? Probablement pas…c’est un démon après tout…Même si je m’enfuie...Je vais sûrement devoir me battre…Il faudrait que je me transforme en lycan pour survivre…Mais je contrôle mal ma forme lycanthrope et je peux juste me faire tuer plus facilement…Je sais, je vais me transformer en loup et le détourner discrètement…si cela ne fonctionne pas…je ne mourrai pas sans me battre.

Bientôt, sa peau de pêche fut remplacer par une fourrure foncée et épaisse. Ses mains et pieds étaient devenus des pattes munis de griffes impressionnantes. Marianne était devenue un loup dans le temps de le dire. Elle se faufila rapidement et discrètement entre les rochers, écoutant les moindres mouvements de son adversaire, le repérant à l’odeur. Camouflée par l’ombre d’un rocher, elle l’aperçut de dos. Elle le scruta de ses grands yeux ambrée, analysant ses gestes en planifiant ses prochains mouvements.

Kefur regarda un rocher devant lui le sourire en coin. *Elle est craintive et c'est normal... mais ne pas respecter mes règles c'est jamais très gentil...* Il sentait ca présence dans son dos. Il était habituer avec les changements forme et c'est principalement ca qui avait permis de la localiser avec précision...

Pensant rapidement au scénario qu'il devrait mettre en place, il ce retourna a la vitesse de la lumière pour capté l'éclat des prunelles du loup. Une fois son regard capté ainsi, il était facile de jouer avec ses souvenirs. Il n'alla pas trop fouiller son passer, il préférait qu'elle le lui livre d'elle-même.

Le temps semblait figé dans ce regard hypnotique et désarmant. Il devait retravailler tous éléments qui la faisait douter de lui. Il devait la convaincre de se laisser amadouer.

*Une rencontre des plus anodine dans le bois, un enfant qu'elle avait vu entrain de courir seul et couvert de sang. Il fuyait, criant que les démons allait le rattraper qu'il avait besoin d'aide. Elle avait eu peur croyant à un piège. Il semblait vivre dans ce milieu, car l'enfant l'avait débusquer. Croyant avoir affaire à ses poursuivant, c'est lui qui semblait le plus effrayer des deux. Elle l'avait apaiser, lui faisant comprendre qu'elle ne lui voulait aucun mal. Ils avaient fuis ensemble, ici. Cette montagne d'où sortait des odeurs étranges... minutes l'odeurs des démons était en ce lieux... L'odeur qui imprégnais son petit compagnon, bien qu'elle savait qu'il était plus vieux. Il lui avait montré sa forme adulte qu'il n'utilisait pas, car elle demandait trop d'énergie après avoir du fuir les démons...Elle s'était transformer en loup pour réagir plus rapidement en cas d'attaque. L' odeur s'intensifiait et son compagnon, Kefur disait-il s'appeler, venait de la remarquer.*

Kefur se retrouvait donc à regarder la jeune louve vérifiant que son plan avait fonctionner. Après une confirmation, en voyant l'attitude de sa compagne changer, il se rapprocha rapidement de celle-ci et lui murmura: « Je crois que nous n'aurons pas le choix. Je connais une cachette, un abris en fait, dans cette direction, en pointant le sud. Sauf que pour y arriver sans qu'on puisse être suivie, il faudrait que je monte sur ton dos...»,faisant la grimace.

*La pluie qui se fait sentir dans l'aire devrait la convaincre de partir dans les temps. La terre deviendrais meuble et laisserais des traces. De plus, elle devrait savoir que la pluie coupe les odeurs laisser sur le passage... *

« Si tu as une meilleur idée je t'écoute. Je n'ai jamais été très alaise sur un animal... je crois qu'ils devraient être libre et sans contrainte, donc je n'ai jamais appris à n'en monter quel qu'en soit l'espèce. »